Blog asexuel - Tag - DallasBlog consacré à l'asexualité, entre autres choses.2011-07-10T16:46:34+02:00urn:md5:ef2c635e0e65acf9d4b198645da704cbDotclearEtre asexuel dans les années 80urn:md5:66e6b4192236f111c84bafc054831c702009-03-30T08:29:00+01:00Syd AvenMa pommeadolescenceannées 80asexuelsDallasgaymusiquetélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/annees80.jpg"><img src="http://agraffitti.free.fr/public/annees80.jpg" alt="Les années 80" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" title="Les années 80" /></a>Décidément dans un trip nostalgique depuis quelques temps, je voudrais clore mon arc Eighties en replaçant mes aventures dans un contexte plus large. Ou : quand on est ado, ça craint d'être différent des autres (surtout qu'Internet n'existait pas, l'horreur).</p> <p>A cette époque, le conformisme ado était déjà puissant (ne pas avoir la bonne marque de jeans ou de baskets était le meilleur chemin vers l'excommunication), et ne pas se prêter au jeu de la séduction sexuelle entrainait une mise à l'écart certaine, en plus d'un sentiment de se sentir en terre étrangère. C'est déjà difficile d'être un ado, mais c'est pire quand son orientation sexuelle est différente de la majorité. Le comportement des filles et des garçons se modifiait, et je dépensais une énergie folle à cacher le fait que je ne suivais pas la même évolution... sans succès cependant, difficile de faire semblant<br /><br />
L'Education nationale n'a pas été très utile dans cette histoire. Je n'ai appris ce qu'était l'homosexualité que grâce aux séries tv US (dans <em>Dallas</em> plus exactement, l'épisode où Lucy Ewing sort avec un garçon qui se révèle être gay faisant jaser au collège...).<br /><br />
Oserais-je ajouter que c'était déjà la crise à l'époque, et qu'au collège et au lycée, les enseignants et autres vagues conseillers d'éducation passaient leur temps à nous décourager quant à nos éventuels choix de professions.<br /><br />Je garde donc des impressions mitigées de cette époque, j'ai la nostalgie de ma jeunesse bien évidemment, mais passer son adolescence à se croire seul au monde est une expérience que je ne souhaite à personne.</p>