Blog asexuel - Tag - télévisionBlog consacré à l'asexualité, entre autres choses.2011-07-10T16:46:34+02:00urn:md5:ef2c635e0e65acf9d4b198645da704cbDotclearDu sexe à la téléurn:md5:c1d9b8c63851aabd1a47d6eabf9e35672009-10-06T14:04:00+01:00Syd AvenGénéralHistoireRomesexeséries tvtélévision<p><img ilo-full-src="http://agraffitti.free.fr/public/rome.jpg" src="http://agraffitti.free.fr/public/rome.jpg" alt="Rome" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" title="Rome" />Ou les séries télé avec du sexe dedans... Je suis asexuelle, je suis sériephage, alors que faire quand des séries tv montrent plein de scènes de sexe ? Ben rien de spécial, les regarder puisqu'elles font partie de l'histoire. Exemple avec <em>Rome</em>.</p> <p>Une excellente série historique où on s'égorge et où on baise à une fréquence relativement élevée. La sexualité y est une arme, un moyen d'obtenir des informations, de faire pression sur ses ennemis, ainsi que la motivation de certaines actions, et on la pratique devant ses esclaves, c'est plus pratique si on a besoin d'eux après avoir fait crac-crac.</p>
<p>Pratiques diverses, partenaires changeant, la liberté sexuelle est totalement de mise, ce qui tranche nettement avec les autres séries. Comme l'a souligné l'un des concepteurs de la série, la société romaine n'est pas basée sur les valeurs judéo-chrétiennes, ce qui explique le décalage que l'on peut ressentir quand on assiste à cette débauche. Ces scènes de sexe ne sont pourtant pas complaisantes, et s'inscrivent dans l'histoire au même titre que d'autres moments importants plus chastes, on n'est quand même pas devant un porno, et probablement certains téléspectateurs seront plus gênés par la violence physique, quasi omniprésente elle aussi.</p>
<p align="center">***</p>
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<br />Rome - Bande-annonce de la saison 1
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<p>Le résumé disponible sur les programmes télé :
</p>
<blockquote><p><em>No Sex</em> : A la découverte d'un mouvement qui prône la totale abstinence sexuelle.</p>
</blockquote>
<p>est un peu étrange si l'on considère que l'un des deux asexuels interviewés n'est justement pas abstinent... Ce qui n'est pas anormal puisque l'asexualité n'est pas de l'abstinence (et puisque nous ne sommes pas un mouvement et ne prônons rien).</p>
<p>Voici le lien du sujet pour réagir au reportage, que la journaliste de France 3 a eu la gentillesse d'ouvrir sur le forum : <a hreflang="fr" href="http://www.asexuality.org/fr/forum/viewtopic.php?f=9&t=3597">http://www.asexuality.org/fr/forum/viewtopic.php?f=9&t=3597</a></p>Dexter, personnage asexuel (ou pas)urn:md5:ea5a9120b6eaa51d5ec928a2b6c64f1e2009-09-07T08:04:00+01:00Syd AvenAsexualitéasexuelcoming outDexterséries tvtélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/dex2.jpg"><img ilo-full-src="http://agraffitti.free.fr/public/.dex2_s.jpg" src="http://agraffitti.free.fr/public/.dex2_s.jpg" alt="Dexter asexuel ?" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" title="Dexter asexuel ?" /></a>Enfin un billet sur Dexter, héros des romans de Jeff Lindsay et de la série télé éponyme qui en a été tirée. La question s'est posée de savoir si Dexter est asexuel vu son apparente absence d'attirance sexuelle envers quiconque.</p> <p>Pour ceux qui l'ignorent, Dexter est un expert en analyse de traces de sang pour la police de Miami le jour, et un serial killer la nuit. Un tueur en série qui cependant ne tue que des assassins, et autres sombres criminels oubliés par la Justice. Comme il s'agit d'un sociopathe, il est incapable d'éprouver des sentiments, il est donc bien plus qu'asexuel ou aromantique (selon l'affreux anglicisme signifiant le fait de ne pas éprouver de sentiments amoureux). </p>
<p>Comme on l'apprend dans la première saison, Dexter a subi un grave traumatisme, déterminant l'ensemble de sa personnalité, ce qui rend le personnage et l'intrigue intéressants car de constants flashbacks nous en dévoilent des détails tout au long de l'histoire. Conséquence dans la série télé, Dexter s'éveille rapidement à la sexualité, les scénaristes n'étant pas assez hardis pour oser montrer un personnage non attiré par le sexe. Ils ont donc fait de lui un sexuel refoulé capable de retrouver le droit chemin de la sexualité, comme n'importe quel personnage de série télé.</p>
<p>Cependant la série reste intéressante à regarder pour un asexuel (si on supporte son style un peu gore, bien sûr) en raison de scènes qui peuvent faire écho à notre expérience. Par exemple, Rita, la petite amie de Dexter, ayant été souvent battue par son ex-mari, le couple connait une période non-sexuelle à ses débuts, ce qui rend les scènes entre Dexter et Rita assez attachantes.</p>
<p>Les choses sont différentes dans les romans, ce qui fera l'objet d'un autre billet.</p>
<p align="center">***</p>
<p>Dexter est un sujet d'intérêt chez les asexuels, il y a de nombreux débats à son sujet sur les forums asexuels. Ily en a également parlé sur son blog :
<a href="http://theonepercentclub.blogspot.com/2007/09/from-hypothetical-mailbag.html" hreflang="en">From the Hypothetical Mailbag</a></p>
<p align="center">***</p>
<p><em>Dexter</em>, série télé américaine, diffusée sur Canal+ et dont les 2 premières saisons sont disponibles en coffrets dvd.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
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<br />Dexter: Morning Routine (générique)
</div>
<br />
<a href="http://www.amazon.fr/gp/redirect.html?ie=UTF8&location=http%3A%2F%2Fwww.amazon.fr%2Fs%3Fie%3DUTF8%26x%3D0%26ref_%3Dnb_sb_noss%26y%3D0%26field-keywords%3Ddexter%26url%3Dsearch-alias%253Daps%23&tag=agraff-21&linkCode=ur2&camp=1642&creative=19458">Tout Dexter sur Amazon.fr</a><img src="https://www.assoc-amazon.fr/e/ir?t=agraff-21&l=ur2&o=8" width="1" height="1" border="0" alt="" style="border:none !important; margin:0px !important;" />Hommage(s) et nostalgie Reloadedurn:md5:904ac3c9670ae4515c2b0b1159bd5f6f2009-07-13T13:58:00+01:00Syd AvenMa pommeannées 80musiquetélévisionYouTube<p><img title="Michael et Prince" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" alt="" src="http://agraffitti.free.fr/public/michael_prince_pink.jpg" />Tous ces hommages ont relancé mon accès de nostalgie Eighties. Je reviens donc sur le sujet, surtout que mon billet précédent a été assez bref (je ne conseille pas de bloguer et de papoter sur un tchat ou un forum asexuel en même temps...). Or donc, en cette époque où, contrairement à mes congénères, je ne connaissais pas mes premiers émois sexuels, je m'ouvrais à la musique, ce qui est déjà bien.</p> <p>Cependant je n'appréciais que très modérément les titres de l'album <em>Thriller</em> de Michael Jackson. Le clip diffusé par Drucker dans son inévitable "Champs-Elysées" du samedi soir m'avait littéralement terrorisée, et peu de choses m'attiraient chez ce chanteur dont j'avais d'abord cru qu'il était une femme... C'était la première fois que j'étais confrontée à une telle ambiguité sexuelle mais de ce point de vue, l'apparition de Prince sur la scène pop m'a beaucoup plus marquée à l'époque.</p>
<p>Prince dont les chemises à jabot, le maquillage, la lascivité ont été un vrai bol d'air en ces années de conformisme provincial. Je dirais que c'est grâce à lui que je me suis ouverte à la sexualité, non pas comme réalité me concernant dans mon corps, mais comme réalité extérieure aux manifestations multiples. Etonnamment, mes amis était fans de Michael et, choqués par l'ambiguité de Prince, ils ne partageaient pas mon enthousiasme pour ses chansons (dont la crudité me perturbait aussi mais je considérais cela comme un passage obligé).</p>
<p>Aujourd'hui Michael est mort et Prince, se découvrant religieux, flirte avec l'homophobie. Dans les années 80, j'achetais des albums de Prince, aujourd'hui j'achète des albums de Michael Jackson.</p>
<p align="center">***</p>
<p>Je recommande le documentaire d'Arte, "Docteur Jackson & Mister Prince", sur la compétition entre les deux chanteurs, qui m'a rappelé bien des souvenirs. De mon point de vue, ils ont eu des trajectoires opposées : Michael a commencé à m'intéresser à partir de <em>Bad</em> et surtout <em>Dangerous</em> (ahhh les riffs de Slash, le guitariste des Guns'n'Roses sur "Give in to me"...) tandis que Prince me lassait à produire un album par an (quand ce n'était pas un double ou triple album).<br />
Le documentaire, encore visible quelques jours sur le site d'Arte :
<a href="http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2735918,scheduleId=2696688.html" hreflang="fr">http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2735918,scheduleId=2696688.html</a></p>
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<p>Des hommages se multiplient sur la planète, et donc sur YouTube. Les plus notables sont pour le moment cet <a href="http://www.youtube.com/watch?v=y5b-LZZMoI8&feature=player_embedded" hreflang="fr">hommage d'un bibliothécaire</a> de Limoges :
et ces <a href="http://www.youtube.com/watch?v=je1KOcBYGjM" hreflang="fr">flash mobs à Stockholm</a>.</p>
<p align="center">***</p>
<p>La Faucheuse a décidément fait un groupage dans le monde de la culture. En plus de Michael, Farah Fawcett, Karl Malden, elle a aussi emporté Harve Presnell (connu des fans du <em>Caméléon</em> comme le père de Miss Parker) et la chorégraphe Pina Bausch.</p>Trois hommages et une mise à joururn:md5:48cc0dc321b70c14867d440cb2fdf1ef2009-07-05T17:31:00+01:00Syd AvenGénéralannées 80cinémamusiquetélévision <p>Des hommages en retard, ce qui me permet de faire un groupage, la loi des séries ayant encore frappé. En plus du King of Pop, ce sont Farah Fawcett, inoubliable dans <em>Drôles de Dames</em> et Karl Malden, qui a côtoyé Marlon Brando et Vivian Leigh, pas moins, dans <em>Un Tramway nommé Désir</em>, qui nous ont quitté en peu de temps. RIP.</p>
<p>Je n'étais pas vraiment fan de Michael Jackson, mais en y repensant, je m'aperçois qu'il y a une quantité importante de chansons que j'aime chez lui. En voici deux qui me semblent adaptées à la situation.</p>
<div style="position: relative; width: 160px; height: 245px; overflow: hidden;"><a style="position: absolute; left:25px;" href="http://www.jiwa.fr/playlist/Hommage-to-Michael-384417.html">Hommage to Michael</a><div style="position: absolute;"><object width="160" height="245" id="music-widget"><param name="wmode" value="transparent" /><param name="type" value="application/x-shockwave-flash" /><param name="allowScriptAccess" value="always" /><param name="movie" value="http://www.jiwa.fr/res/widget/compact.swf?playlistId=384417&skin=bright" /><embed src="http://www.jiwa.fr/res/widget/compact.swf?playlistId=384417&skin=bright" wmode="transparent" type="application/x-shockwave-flash" name="music-widget" width="160" height="245" allowScriptAccess="always"></embed></object></div></div><img style="visibility:hidden;width:0px;height:0px;" border=0 width=0 height=0 src="http://counters.gigya.com/wildfire/IMP/CXNID=2000002.0NXC/bT*xJmx*PTEyMjAzMjUxNDIyNjImcHQ9MTIyMDMyNTE*NTU3MyZwPTMwODM*MSZkPSZuPSZnPTE=.gif" />
<p>J'ai enfin procédé à la mise à jour technique de ce blog, mise à jour que je n'ai pu faire par manque de temps d'abord et en raison de soucis informatiques ensuite.</p>Découvrir qu'on est asexuelurn:md5:207b4dc983c80acfa7f73dcc8320a6622009-05-12T11:47:00+01:00Syd AvenMa pommeadolescenceasexuelstélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/donna.jpg"><img src="http://agraffitti.free.fr/public/./.donna_s.jpg" alt="No sexe avec Donna" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="No sexe avec Donna" /></a>Pas évident de comprendre ce qu'il nous arrive quand une partie de nous nous rend différents des autres. Surtout quand on n'en souffre pas, mais quand la différence qu'elle entraîne par rapport aux autres a des répercussions sur notre vie. Bref, comment fait-on quand on est asexuel sans le savoir ?</p> <p>J'ai relaté plusieurs souvenirs relatifs à mon adolescence, âge déjà ô combien difficile. Si c'est dans <em>Dallas</em> que j'ai appris l'existence de l'homosexualité, c'est grâce à <em>Beverly Hills</em> que j'ai commencé à mieux cerner ma nature asexuelle.</p>
<p>En effet, dans un épisode de la saison 2, Brandon, Brenda et compagnie, partent en croisade pour faire installer des distributeurs de préservatifs à l'intérieur du collège. On trouve dans cet épisode un peu de tout : des parents horrifiés par ce qu'ils considèrent comme une incitation à la débauche, des parents conscients que quoi qu'ils fassent, leurs enfants auront des relations sexuelles trop tôt à leur goût, des considérations générales sur le fait d'avoir sa première relation sexuelle à un âge relativement jeune, ceux ayant sauté le pas disant à leurs amis encore vierges que finalement, cela peut attendre, et des ados angoissés à l'idée de traîner leur virginité comme un boulet encore longtemps.
Mais surtout, on y trouve un personnage qui a pour la première exprimé ce que je ressentais : Donna (ben oui, le personnage joué par Tori Spelling...) répond à son petit ami qui se montre insistant pour qu'ils fassent l'amour pour la première fois, qu'elle n'a pas envie de coucher avec lui car en fait, elle n'a <strong>aucune envie de faire l'amour avec personne</strong> (oui je souligne).
Cette phrase est longtemps restée dans ma mémoire car elle traduit exactement ce que j'ai toujours ressenti. Je n'ai envie de coucher avec personne, n'en ai jamais eu envie et cela est ainsi depuis toujours.</p>
<p>J'étais depuis peu entrée dans l'âge adulte quand j'ai entendu cette description avant l'heure de l'asexualité. Etant ado , je n'aurais pas été capable de faire cette constatation car je ne savais même pas que j'étais censée ressentir cette envie de relations sexuelles pour d'autres personnes. Je voyais que j'étais différente par les conséquences de mon asexualité, pas par sa nature même.</p>Etre asexuel dans les années 80urn:md5:66e6b4192236f111c84bafc054831c702009-03-30T08:29:00+01:00Syd AvenMa pommeadolescenceannées 80asexuelsDallasgaymusiquetélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/annees80.jpg"><img src="http://agraffitti.free.fr/public/annees80.jpg" alt="Les années 80" style="margin: 0 1em 1em 0; float: left;" title="Les années 80" /></a>Décidément dans un trip nostalgique depuis quelques temps, je voudrais clore mon arc Eighties en replaçant mes aventures dans un contexte plus large. Ou : quand on est ado, ça craint d'être différent des autres (surtout qu'Internet n'existait pas, l'horreur).</p> <p>A cette époque, le conformisme ado était déjà puissant (ne pas avoir la bonne marque de jeans ou de baskets était le meilleur chemin vers l'excommunication), et ne pas se prêter au jeu de la séduction sexuelle entrainait une mise à l'écart certaine, en plus d'un sentiment de se sentir en terre étrangère. C'est déjà difficile d'être un ado, mais c'est pire quand son orientation sexuelle est différente de la majorité. Le comportement des filles et des garçons se modifiait, et je dépensais une énergie folle à cacher le fait que je ne suivais pas la même évolution... sans succès cependant, difficile de faire semblant<br /><br />
L'Education nationale n'a pas été très utile dans cette histoire. Je n'ai appris ce qu'était l'homosexualité que grâce aux séries tv US (dans <em>Dallas</em> plus exactement, l'épisode où Lucy Ewing sort avec un garçon qui se révèle être gay faisant jaser au collège...).<br /><br />
Oserais-je ajouter que c'était déjà la crise à l'époque, et qu'au collège et au lycée, les enseignants et autres vagues conseillers d'éducation passaient leur temps à nous décourager quant à nos éventuels choix de professions.<br /><br />Je garde donc des impressions mitigées de cette époque, j'ai la nostalgie de ma jeunesse bien évidemment, mais passer son adolescence à se croire seul au monde est une expérience que je ne souhaite à personne.</p>Une ado asexuelle au Planning familialurn:md5:5404301b61e1fc94454015272d19406c2009-02-03T10:36:00+00:00Syd AvenMa pommeadolescenceannées 80asexuelscontraceptionPlanning familialtélévision<p><img src="http://agraffitti.free.fr/public/female_male.jpg" alt="symboles homme-femme" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="symboles homme-femme" /> A classer au côté de "un boxeur à un atelier de macramé" ou "une dentellière chez les dockers", niveau incongruité... Et pourtant c’est ce qu’il m’a fallu endurer un jour de 1985 lorsqu’il a été décidé qu’il était temps de nous informer sur la sexualité et la contraception.</p> <p>Qu’ai-je retenu de ces quelques heures passées au Planning familial ? Absolument rien, nada, zilch, ce furent des heures d’un ennui profond et extrême. Je ne comprenais pas pourquoi on appelait ça Planning familial (aujourd’hui encore, je suis obligée de regarder sur Wikipedia pour me le rappeler) et absolument rien de ce qui a été dit ne m’a intéressée. Cinq minutes après, j’avais déjà tout oublié. D’ailleurs cinq minutes après que la prof nous ait informés de cette visite, je l’avais déjà oubliée... et donc j’avais complètement oublié de prévenir mes parents, si bien que rentrant très en retard à cause de cette visite, je me suis faite copieusement engueuler. De cela je me souviens en revanche et ce sera mon seul souvenir de cette journée...<br /><br />
Je n’étais pourtant pas une lycéenne distraite, j’avais une excellente mémoire (que j’aurais aimé conserver...). Le seul cours auquel j’ai oublié d’aller cette même année, était une séance de révision de maths que le prof avait organisé en dehors des heures de cours. Je l’ai oubliée aussi vite que la visite au Planning familial (pourtant ça m'aurait été bien plus utile que la visite au Planning).<br />
<br />
Il est évident qu’une telle visite était importante pour des adolescents aux débuts de leur vie sexuelle, menacés par les dangers des MST et des grossesses adolescentes. Mais le fait que nous ayions tous été obligés d’y aller montre une nouvelle fois la prévalence de la croyance que tout le monde est forcément intéressé par le sexe.</p>RIP Numéro 6urn:md5:b4baceef52c74b35362f4d74a702ae742009-01-15T16:06:00+00:00Syd AvenGénéralmusiquetélévisionYouTube <p>Patrick McGoohan vient de nous quitter et c'est tout le Village qui se sent abandonné.</p>
<div class="external-media" style="margin: 1em auto; text-align: center;">
<object type="application/x-shockwave-flash" data="http://www.youtube.com/v/9d2iZB1NyR0&hl=fr&fs=1" width="425" height="350">
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<br />TV Theme - 'Danger Man' (''Destination Danger'' en VF) - Edwin Astley Orchestra - 1965
</div>
Culture et bisexualitéurn:md5:79ceae98a8fbea99ea1196a0c9643ba32008-12-18T17:21:00+00:00Syd AvenMédiasartbisexualitélgbtmusiquequeertélévisionvisibilité<p><img src="http://agraffitti.free.fr/public/bipt.gif" alt="Drapeau de la Bisexualité" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Drapeau de la Bisexualité" /> Arte diffuse ce soir une émission sur la bisexualité dans l'art, une approche intéressante de cette orientation encore assez mal connue qui a certains aspects communs avec l'asexualité.</p> <p>Comme l'a souligné en son temps, Ily sur son <a href="http://theonepercentclub.blogspot.com/2008/09/start-of-bicurious-friendship.html" hreflang="en">blog The One Per Cent Club</a>, asexualité et bisexualité sont comme les deux faces d'une même pièce (un parallélisme que l'on retrouve également dans la recherche sur la sexualité <sup>[<a href="http://agraffitti.free.fr/index.php?post/2008/#pnote-24-1" id="rev-pnote-24-1">1</a>]</sup>). Comme les bis, les asexuels peuvent être pris pour soit gay soit hétéro. Et surtout, de même que l'asexualité est considérée par certains comme une simple phase qui va nous passer, la bisexualité peut être vue comme un non-choix ou une phase transitoire et non comme une orientation valide. Côté culture populaire, on pourrait ajouter que ni les uns ni les autres n'ont de séries télé sur le modèle de <em>Queer as a Folk</em> ou <em>The L World</em>.</p>
<p>Parmi les artistes illustrant une culture bi émergente, la réalisatrice cite David Bowie, Mick Jagger ou Iggy Pop (inévitable, bien sûr), et même Madonna, probablement à cause de son roulage de pelle avec Britney Spears (mais n'avait-elle pas embrassé Christina Aguilera également ?).</p>
<p>Plus d'infos :<br />
<a href="http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/12/17/8hPWIDcFfllPg/index.xml" hreflang="fr">"Sommes-nous tous bi ?"</a>, interview de Laure Michel, réalisatrice du documentaire diffusé ce soir.<br />
<a href="http://www.bisexualite.info/" hreflang="fr">Bisexualité.info</a></p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://agraffitti.free.fr/index.php?post/2008/#rev-pnote-24-1" id="pnote-24-1">1</a>] Storms, Michael D., "Theories of Sexual Orientation", <em>Journal of Personality and Social Psychology</em>, n°38, 1980, p. 783-792</p></div>
En vracurn:md5:077b783894d0aaef70673e661af3230c2008-12-12T15:50:00+00:00Syd AvenMa pommeblogslivresmusiquetélévision<p><img src="http://agraffitti.free.fr/public/cdspt.jpg" alt="Cds" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cds" /> Enfer et damnation, les fêtes de Nowel approchent et le temps me manque. Me laissant porter par la douce vague de la société de consommation, je me prends à chercher les bonnes affaires dans les rayons occasion de mes sites de prédilection.</p> <p>Très étrangement, je n'ai acheté pour le moment que des livres, que ce soit pour m'offrir ou pour offrir à des proches. Je vais bientôt approcher la dizaine et toujours pas de dvd en vue (ah évidemment, si le dernier Batman et <em>Clone Wars</em> avaient eu le bon goût de sortir pour les fêtes...). Parmi ces livres, j'ai déniché un exemplaire en édition de poche de <em>Tout le monde fait l'amour</em> de Pascale Clark à petit prix. Sur ma liste figuraient bien les événements musicaux de la fin d'année : la <em>Chinese Democracy</em> des Guns N' Roses, et <em>Day and Age</em> des Killers, mais leur totale disponibilité sur Deezer me fait hésiter.</p>
<p>Vu à la télé : une intéressante émission sur les jouets sur France 5, où j'ai appris que la très peu réaliste séparation jouets de filles-jouets de garçons était de moins en moins prononcée (avec poupées pour garçons et voitures (roses) pour filles). Autre émission intéressante mais très austère, le cycle sur l'Apocalypse sur Arte, que je viens de commencer.</p>
<p>J'espère trouver le temps entre deux activités noëliennes de faire un peu de maintenance sur ce blog, une mise à jour et certaines petites mises au point concernant les widgets étant nécessaires.</p>Les asexuels, l'amour et le sexeurn:md5:dbd0d87cabde57897241030fed412b742008-11-22T07:05:00+00:00Syd AvenAsexualitéaffectionamourasexualitéasexuelsDr Housesentimentstélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/house.jpg"><img src="http://agraffitti.free.fr/public/./.house_t.jpg" alt="Dr House" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Dr House" /></a>Dans un épisode de la saison 1, une octogénaire entreprend de draguer sans vergogne le Dr House. Une des discussions qui s'en suit évoque la dichotomie entre amour et sexe, que les asexuels connaissent bien.</p> <p>Après examen médical, la dame d'un certain âge confirme être atteinte d'une MST, cause de son accès soudain de romantisme échevelé. La faible inhibition de ses propos, prononcés en présence de son fils, ont un effet comique inévitable :</p>
<blockquote><p>Dame : On appelait ça la maladie de Cupidon.<br />
House : Quand l'avez-vous contractée ?<br />
Dame : 1939. Au soir du bal du lycée. Il avait une Chevrolet.<br />
Fils : Tu disais que Papa était ton premier amour.<br />
Dame : Il l'était. On parle de sexe ici.</p></blockquote>
<p>L'un des traits majeurs des asexuels est bien la séparation très nette qu'ils font entre le sexe et l'amour. Cette séparation est beaucoup moins prononcée chez les sexuels, car ceux-ci ressentent souvent les deux en même temps. Souvent, mais pas toujours, car les sexuels sont tout à fait capables de ressentir une attirance sexuelle envers une personne sans éprouver le moindre sentiment amoureux à son égard. Quand les deux sont mêlés, le sexe devient un moyen de montrer son amour à l'être aimé.</p>
<p>Rien de tel chez les asexuels, pour qui le simple fait de s'obliger à des relations sexuelles est un sérieux frein aux sentiments amoureux. Un asexuel peut aimer passionnément sans jamais ressentir le besoin de traduire sexuellement cet attachement. Cela ne signifie nullement que son amour est moins grand ou moins intense pour la personne aimée. Or très souvent, la personne sexuelle pense que l'asexuel ne l'aime pas, voyant sexe et amour comme forcément liés. De même qu'un sexuel est capable d'avoir des relations sexuelles sans sentiments amoureux, un asexuel éprouve des sentiments amoureux sans besoin de relations sexuelles. Cette différence – évidente pour les asexuels – entre sexe et amour est hélas source de nombreuses incompréhensions entre sexuels et asexuels.</p>Allumés, les postes de télévisionurn:md5:170a74fed78218a9dba129f60669ffdc2008-11-16T09:31:00+00:00Syd AvenMédiascinémamusiquetélévision<p><a href="http://agraffitti.free.fr/public/cary_marilyn.jpg"><img src="http://agraffitti.free.fr/public/./.cary_marilyn_t.jpg" alt="Cary Grant et Marilyn Monroe" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="Cary Grant et Marilyn Monroe" /></a>Mais pas pour longtemps, alors, car comme dirait un autre chanteur : "57 chaînes (et rien à voir)". On recommendera le film d'Arte de ce soir, <em>Chérie, je me sens rajeunir</em>, avec l'immense Cary Grant entouré pour la circonstance de Ginger Rogers et de la pas encore très connue à l'époque Marilyn Monroe.</p> <p>Le même soir sur la même chaîne, on aura pu apprécier les Concertos brandebourgeois dirigés par Claudio Abado. Et le jeudi suivant, c'est un concerto de Bartok que le toujours très didactique Jean-François Zygel nous montrera.
J'aurais pu mentionner les quelques bons films programmés cette semaine, mais ils sont diffusés en version doublée et cela serait m'arracher les doigts que de taper sur mon clavier pour recommander de les regarder dans ces conditions. Quoiqu'il soit possible que j'envisage de faire une exception pour le très prometteur <em>Magicien d'Oz des Muppets</em>...</p>
<p>La semaine dernière, le documentaire sur 14-18 a été à la hauteur de l'événement. Souvent émouvant, parfois dur à regarder. Il m'a fait penser aux extraits que j'avais lus il y a bien longtemps de l<em>'Etrange défaite</em> de Marc Bloch, revenant sur les causes de la défaite de 1940. Il m'a également remis en mémoire cette réflexion d'Eric Zemmour<sup>[<a href="http://agraffitti.free.fr/index.php?post/2008/#pnote-15-1" id="rev-pnote-15-1">1</a>]</sup>, qui disait qu'à partir de la guerre de 14-18, les hommes avaient décidé de ne plus se battre et que cela avait affecté la société.</p>
<div class="footnotes"><h4>Notes</h4>
<p>[<a href="http://agraffitti.free.fr/index.php?post/2008/#rev-pnote-15-1" id="pnote-15-1">1</a>] Eric Zemmour, critique du livre de Benoîte Groult, On n'est pas couchés, 4 octobre 2008.</p></div>
A la télé, cette semaineurn:md5:7c1967229781baf8e12f6d0cd61262692008-11-11T16:44:00+00:00Syd AvenMédiasFranceHistoiretélévision<p><img src="http://agraffitti.free.fr/public/bleuet.jpg" alt="bleuet" style="float:left; margin: 0 1em 1em 0;" title="bleuet" /> Après les élections US de la semaine dernière, le thème de la Grande Guerre est plus discret sur les étranges lucarnes, en cette journée de commémoration (les émissions consacrées à l'événement étant plus nombreuses sur les chaînes du câble).</p> <p>Ce soir sur France 2, un documentaire, <em>14-18, le bruit et la fureur</em>, reprend en les colorisant des images d'archives tournées lors des combats. On peut craindre le pire de la colorisation, coupable d'avoir dénaturé bon nombre de classiques et séries de notre enfance (<em>Zorro</em> vient tout de suite à l'esprit), mais l'extrait montré lors du JT de 13 heures sur F2 tend à prouver que les réalisateurs du document n'ont pas eu la main trop lourde avec la palette.</p>
<p>La crise, quelque peu négligée en raison de l'actualité politique, revient en force avec la Thema d'Arte "Trimer pour un poignée d'euros" et des émissions où on ne l'attendait pas, comme <em>Ca se discute</em> de l'inévitable Jean-Luc Delarue, sur des personnes ayant réussi malgré un contexte plus que difficile. Mon goût pour les success stories devrait être comblé...
Dernière sélection d'une semaine en demi-teinte, le magazine <em>Un soir au musée</em> reviendra sur l'expo Jeff Koons à Versailles.</p>
<p>Espérons que ces émissions seront à la hauteur des espérances, celles de la semaine passée m'ayant laissé une impression mitigée. L'émission d'Arte sur la culture US a été plombée par un doublage et un contenu indigents (il a fallu attendre 30 minutes avant de pouvoir voir des toiles des grands noms de la peinture US). Le documentaire sur le régiment de Custer, toujours sur Arte, n'est pas revenu sur le personnage ni sur le destin tragique du 7e de cavalerie mais a montré des vétérans de la guerre de Corée, ce qui est finalement un moindre mal, le documentaire restant intéressant. Je ne dirai rien sur l'émission consacrée à la débrouille sur France 5, vu que je n'ai pas eu la force de la regarder jusqu'au bout. L'émission qu'il ne fallait pas rater était celle qui revenait sur la vision du Président US dans les films et séries tv, du Lincoln de John Ford au David Palmer de <em>24</em>, excellente de bout en bout (sur Arte bien sûr, what else).</p>