Hommage(s) et nostalgie Reloaded
le lundi 13 juillet 2009, 13:58 - Ma pomme - Lien permanent
Tous ces hommages ont relancé mon accès de nostalgie Eighties. Je reviens donc sur le sujet, surtout que mon billet précédent a été assez bref (je ne conseille pas de bloguer et de papoter sur un tchat ou un forum asexuel en même temps...). Or donc, en cette époque où, contrairement à mes congénères, je ne connaissais pas mes premiers émois sexuels, je m'ouvrais à la musique, ce qui est déjà bien.
Cependant je n'appréciais que très modérément les titres de l'album Thriller de Michael Jackson. Le clip diffusé par Drucker dans son inévitable "Champs-Elysées" du samedi soir m'avait littéralement terrorisée, et peu de choses m'attiraient chez ce chanteur dont j'avais d'abord cru qu'il était une femme... C'était la première fois que j'étais confrontée à une telle ambiguité sexuelle mais de ce point de vue, l'apparition de Prince sur la scène pop m'a beaucoup plus marquée à l'époque.
Prince dont les chemises à jabot, le maquillage, la lascivité ont été un vrai bol d'air en ces années de conformisme provincial. Je dirais que c'est grâce à lui que je me suis ouverte à la sexualité, non pas comme réalité me concernant dans mon corps, mais comme réalité extérieure aux manifestations multiples. Etonnamment, mes amis était fans de Michael et, choqués par l'ambiguité de Prince, ils ne partageaient pas mon enthousiasme pour ses chansons (dont la crudité me perturbait aussi mais je considérais cela comme un passage obligé).
Aujourd'hui Michael est mort et Prince, se découvrant religieux, flirte avec l'homophobie. Dans les années 80, j'achetais des albums de Prince, aujourd'hui j'achète des albums de Michael Jackson.
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Je recommande le documentaire d'Arte, "Docteur Jackson & Mister Prince", sur la compétition entre les deux chanteurs, qui m'a rappelé bien des souvenirs. De mon point de vue, ils ont eu des trajectoires opposées : Michael a commencé à m'intéresser à partir de Bad et surtout Dangerous (ahhh les riffs de Slash, le guitariste des Guns'n'Roses sur "Give in to me"...) tandis que Prince me lassait à produire un album par an (quand ce n'était pas un double ou triple album).
Le documentaire, encore visible quelques jours sur le site d'Arte :
http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2735918,scheduleId=2696688.html
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Des hommages se multiplient sur la planète, et donc sur YouTube. Les plus notables sont pour le moment cet hommage d'un bibliothécaire de Limoges : et ces flash mobs à Stockholm.
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La Faucheuse a décidément fait un groupage dans le monde de la culture. En plus de Michael, Farah Fawcett, Karl Malden, elle a aussi emporté Harve Presnell (connu des fans du Caméléon comme le père de Miss Parker) et la chorégraphe Pina Bausch.