Blog asexuel

Des asexuels à la télévision, des vrais, pas des personnages de fiction. C'est ce que nous verrons dimanche prochain, le 27 sur France 3 dans l'émission 7 à voir à 22 h 45, où un reportage sur l'asexualité sera diffusé.

Le résumé disponible sur les programmes télé :

No Sex : A la découverte d'un mouvement qui prône la totale abstinence sexuelle.

est un peu étrange si l'on considère que l'un des deux asexuels interviewés n'est justement pas abstinent... Ce qui n'est pas anormal puisque l'asexualité n'est pas de l'abstinence (et puisque nous ne sommes pas un mouvement et ne prônons rien).

Voici le lien du sujet pour réagir au reportage, que la journaliste de France 3 a eu la gentillesse d'ouvrir sur le forum : http://www.asexuality.org/fr/forum/viewtopic.php?f=9&t=3597

Enfin un billet sur Dexter, héros des romans de Jeff Lindsay et de la série télé éponyme qui en a été tirée. La question s'est posée de savoir si Dexter est asexuel vu son apparente absence d'attirance sexuelle envers quiconque.

J'ai infligé à mes congénères du forum asexuel d'Aven les meilleurs extraits du récit d'une rencontre estivale un peu hot parue dans le Journal du Dimanche. Ce récit comporte d'autres perles, dans le genre vues simplistes de la sexualité, que je m'empresse de partager ici, mue par le même élan altruiste.

Tous ces hommages ont relancé mon accès de nostalgie Eighties. Je reviens donc sur le sujet, surtout que mon billet précédent a été assez bref (je ne conseille pas de bloguer et de papoter sur un tchat ou un forum asexuel en même temps...). Or donc, en cette époque où, contrairement à mes congénères, je ne connaissais pas mes premiers émois sexuels, je m'ouvrais à la musique, ce qui est déjà bien.

Pas évident de comprendre ce qu'il nous arrive quand une partie de nous nous rend différents des autres. Surtout quand on n'en souffre pas, mais quand la différence qu'elle entraîne par rapport aux autres a des répercussions sur notre vie. Bref, comment fait-on quand on est asexuel sans le savoir ?

Décidément dans un trip nostalgique depuis quelques temps, je voudrais clore mon arc Eighties en replaçant mes aventures dans un contexte plus large. Ou : quand on est ado, ça craint d'être différent des autres (surtout qu'Internet n'existait pas, l'horreur).

Si vous avez aimé mon inoubliable virée au Planning familial, vous adorerez le récit du cours d'éducation sexuelle qui nous a été dispensé au collège par notre prof de sciences naturelles (2-3 ans avant la visite du Planning, quelle dévergondée je fais).

Le calendrier me rappelle aujourd'hui que beaucoup croient que les asexuels sont incapables d'aimer. Je profite donc de l'occasion pour rappeler que les asexuels ont autant besoin d'amour que les autres êtres humains.

Fatalement en ces temps d'épidémies hivernales, je n'ai pu éviter d'être accablée par une sévère rhinite qui a bien plombé mon début d'année. Mais de nature toujours très pragmatique, j'ai quand même trouvé dans mon état de quoi tirer un commentaire en rapport avec l'asexualité.